15/06/2017
« L’ÊTRE ÉTERNEL ET INFINI, SELON L’ONTOLOGIE DU RÉGIME ÉCOSSAIS RECTIFIÉ »
Conférence publique de Jean-Marc Vivenza
Antibes, 29 avril 2017
Vidéo éditée sur la chaîne de « La Leçon de Lyon »
Avec l’aimable autorisation de l’association
« La Porte des Lions »
« Une règle, pouvant être aisément désignée comme un principe, doit devenir la discipline de chacun d’entre-nous, dans son ascension vers les sommets extraordinaires de la vie spirituelle (…). »
Lien vidéo :
L’enregistrement que nous proposons – avec l’aimable autorisation des artisans efficaces de cette rencontre –, est celui d’une conférence faisant écho à une imposante étude, contenue dans les Entretiens spirituels et écrits métaphysiques, édités au « Mercure Dauphinois » en mars 2017.
Jamais, la perspective métaphysique portée par la Réforme willermozienne – confinée, généralement par ignorance, au champ sémantique d’un humanisme maçonnique appauvrissant, teinté d’une vague christologie figurative – n’avait fait l’objet, jusqu’à présent, d’un dévoilement méthodique de sa nature ontologique fondamentale. Et cette méconnaissance du cœur du projet, de son noyau interne et actif, son rejet parfois, lorsqu’en étaient pressentis les enjeux, ne sont pas étrangers, à l’inévitable enchaînement chronologique, des initiatives ayant immanquablement conduit le Régime Rectifié, à sa captation par des cadres référentiels qui lui étaient à la fois étrangers, et antinomiques.
Encore fallait-il, pour aborder la question sous cet angle essentiel, disposer de la plénitude des qualifications doctrinales et des capacités filiatives, permettant de le faire sans entraves, en fidélité absolue à l’authentique voie de purification, à la perspective, non pas d’une herméneutique inappropriée, mais de cette pure discipline de l’être, intégralement contenue dans les Instructions du Régime et dans ses transmissions inaltérées.
La propédeutique willermozienne, engage une mise à distance radicale, d’avec les voies dites « apocryphes » - selon la terminologie martinésienne –, c’est-à-dire caïnistes et babéliennes, pleinement dévolues à la glorification des œuvres illusoires forgées par la volonté humaine[1], dont l’homme est à la fois le concepteur et le destinataire désenchanté ; situation qu’une Instruction finale de la Classe symbolique du Régime, figure par la « ruine du temple », désignant la « décadence de l’Ordre, trop souvent avili par des coups qui lui ont été portés par des faux-frères. » La voie dite « non-apocryphe », participe, elle, d’une lumière incréée, dont les rayons, immatériels, éclairent l’homme d’une émission bienfaisante, régulatrice, et il convient de l’affirmer : seule en est détentrice, la doctrine introduite par Jean-Baptiste Willermoz (1730-1824) lors du Convent des Gaules en 1778 ; tous les régimes obédientiels qui en méconnaissent la nature, sont des « voies apocryphes », des industries aveugles, conduisant d’autres aveugles vers un Chaos qui n’est pas un Ordre, mais une descente vers le désordre absolu de l’abîme. La bienfaisance active du Régime, elle, se propose de nous laisser porter à la bonne destination par, selon l'expression maistrienne, la « barque de Pierre » qui, depuis 2000 ans, flotte sur les eaux, guidée par le seul souffle divin.
A lire
Jean-Marc Vivenza, Entretiens spirituels et écrits métaphysiques, le Mercure Dauphinois, mars 2017
Partie II : Écrits métaphysiques et spirituels
Ontologie fondamentale
1 – L’Être éternel et infini selon l’ontologie fondamentale du Régime Écossais Rectifié (pp. 117-160)
[1] « Plains le triste délire de celui qui ferme ses yeux à la lumière et se promène dans les ténèbres épaisses du hasard : que ton cœur attendri et reconnaissant des bienfaits paternels de ton Dieu, rejette avec mépris ces vains sophismes, qui prouvent la dégradation de l’esprit humain lorsqu’il s’éloigne de sa source. » (Règle maçonnique, Article I, « Devoirs envers Dieu et la Religion. »
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