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15/12/2025

Le réveil du « Grand Directoire des Gaules » le 15 décembre 2012, et l’œuvre de « refondation » du Régime Écossais Rectifié

Anniversaire du « Réveil » du

Régime Écossais Rectifié en France

(1935-2025)

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L’année 2025 est celle d’un anniversaire important, celui du « Réveil » du Régime Écossais Rectifié en France, et la constitution, pour en organiser la vie initiatique et administrer le fonctionnement, du « Grand Directoire des Gaules »

 

A lire, sur le site national du

Directoire National Rectifié de France - Grand Directoire des Gaules :

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Le Phénix Renaissant

(D.N.R.F.-G.D.D.G., numéro 10°, 13ème année, avril 2025, 230pp.)

 

Si les fondements de la Franc-maçonnerie andersonienne et de tradition anglo-saxonne – à l’exclusion de ses dérives continentales, trop fortement dénaturées pour que nous évoquions ici leur spécificité – reposent sur un ensemble d’us et coutumes (basic principles) formalisées dans le cadre d’un riche patrimoine d’Anciens Devoirs et de Constitutions particulier, le Régime Rectifié, lui, possède ses propres critères, historiques, théoriques, structurels et doctrinaux, le plaçant à forte distance d’un environnement initiatique qu’il entendait, dès sa création, « réformer ».

Cette dynamique est la même que celle qui, les 20 et 23 mars 1935 (assemblée de la Préfecture de Genève tenue à Neuilly-sur-Seine), a conduit à la constitution du « Grand Directoire des Gaules », puis à son « réveil » le 15 décembre 2012 à Lyon, ce dernier reposant sur un certain nombre de constats et d’observations ayant rendu cette initiative de « refondation » de l’Ordre nécessaire, pour tous ceux qui, en Europe, entendent situer leur vie spirituelle à la lumière du dépôt willermozien.

Ici, nous retiendrons les observations suivantes, synthétisées à partir des développements de la 10ème livraison du Phénix Renaissant :

 

  1. Le Régime Rectifié est le conservatoire d’un dépôt doctrinal inaltéré, et qui est celui de la « doctrine de la réintégration des êtres »

 « Cette action refondatrice, insiste tout particulièrement sur le caractère fondamental de la doctrine qui forme, avec l’Ordre, un tout indissociable, sachant que le lien intime avec la doctrine de la Réforme de Lyon représente, non une option du point de vue initiatique lorsqu’on est membre du Régime, mais relève d’un enseignement initiatique et spirituel auquel – au terme d’une propédeutique douce et bienfaisante qui est le propre de l’initiation – il est nécessaire d’adhérer, faute de quoi on se met soi-même en dehors des critères d’appartenance du système willermozien dont le rôle est, précisément, d’étudier, de préserver et de veiller attentivement sur les éléments doctrinaux qui présidèrent à la fondation de l’Ordre. »

(« Principes de l’Ordre en 10 points », point V, D.N.R.F.-G.D.D.G., 15 décembre 2012, Lyon)

« L’aspect doctrinal définit le Régime rectifié, ce qui est une spécificité unique dans tout le champ rituel de la franc-maçonnerie universelle, et donne au système willermozien une nature à nulle autre pareille qui le distingue entièrement des autres Rites maçonniques lui conférant son caractère de voie dite « non-apocryphe » au regard des critères de la doctrine de la réintégration, dont l’Ordre est le dépositaire légitime depuis le XVIIIe siècle. »

(« Principes de l’Ordre en 10 points », point VI, D.N.R.F.-G.D.D.G., 15 décembre 2012, Lyon)

 

  1. Le fonctionnement du Régime Rectifié n’est pas compatible avec les cadres de la maçonnerie andersonienne

 « La conception obédientielle est absolument étrangère à l’esprit de la rectification, et vouloir faire rentrer le Régime Rectifié dans les cadres de la maçonnerie andersonnienne en le contraignant à coexister avec d’autres Rites, en le liant à des règles, usages et formes qui ne sont pas les siens, est une aberration, ceci expliquant ce qui poussa Camille Savoire à se refuser à partir de 1935, et malgré la faiblesse des effectifs du Grand Directoire des Gaules, jamais ne cédant sur ce point, à une quelconque intégration au sein d’une Obédience, en conservant la structure du réveil de l’Ordre à distance des institutions maçonniques »

« Il importe cependant d’insister sur le fait que le Régime depuis son « réveil » en 1935, n’a jamais pu vivre selon ses critères authentiques, ceci expliquant pourquoi une décision de « refondation » a été entreprise le 15 décembre 2012 à Lyon, afin de revenir en fidélité, aux principes tels qu’édictés et stipulés en 1935. (…)

C’est pourquoi, alors que le « Grand Directoire des Gaules » avait été éclipsé sur le plan terminologique dès l’avant-guerre, l’instance dénommée « Grand Prieure des Gaules » (G.P.D.G.), qui lui fut « substituée » ne cessant peu à peu, au cours des décennies, de s’éloigner de plus en plus des critères originels de l’Ordre - ceci sans oublier que les conditions dans lesquelles vivait le Rectifié au sein des diverses Obédiences en France, quoique pour d’autres motifs, n’étaient pas plus enviables, s’y trouvant soumis à des vues diverses et variées qui allèrent jusqu’à s’autoriser d’invraisemblables modifications des rituels, des règles et principes de l’Ordre, lui imposant des cérémonies et des usages qui lui sont absolument étrangers (installation des Vénérables Maîtres selon les formes rituelles non-rectifiées, séparation entre les 3 premiers grades du Régime et le 4ème grade de Maître Écossais de Saint-André, Ordre Intérieur coupé de la vie des loges symboliques, etc.), rendant impossible une pratique authentique du Régime telle que stipulée, et clairement précisée pourtant dans les Codes qui ont été rédigés afin d’organiser la vie des deux Classes de l’Ordre (symbolique et chevaleresque) -, il importait donc qu’une réaction intervienne afin de revenir en fidélité à l’essence du Régime Rectifié. »

(Le Phénix Renaissant, n°10)

 

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  1. Les « Principes de la Refondation en 10 points » du 15 décembre 2012, répondent aux manquements des Juridictions « rectifiées » aux lois fondamentales du Régime

« On est obligé de constater que depuis le réveil en 1935 du Régime, la conception originelle du Code n’a jamais été suivie, entraînant des disfonctionnements significatifs dans la logique organisatrice du Régime Écossais Rectifié qui cessa, dès lors, de se penser comme un « Ordre », le ramenant à un Rite réduit à une conception obédientielle absolument étrangère à l’esprit de la rectification, même si imaginant en relever en usant de titres et de dénomination issus du corpus sémantique willermozien

(« Principes de l’Ordre en 10 points », point IV, D.N.R.F.-G.D.D.G., 15 décembre 2012, Lyon)

Ceci explique pourquoi dans la « Proclamation », rédigée à l’occasion du 15 décembre 2012, il fut nécessaire de préciser en complément :

« L’Ordre des Chevaliers Bienfaisants de la Cité Sainte, s’appuyant sur les transmissions et qualifications qu’il détient, constatant l’éloignement des critères rectifiés dans lequel on fait vivre le Régime, s’engage dans une entreprise de réforme et de retour aux fondement structurels et spirituels de l’initiation willermozienne, et dans la mise en place concrète de la « science de l’homme » entendue dans le sens de la « doctrine » dont le Régime est dépositaire, cherchant à construire et édifier, pour ceux qui se rangeront à ses côtés en acceptant de cheminer avec lui en se dirigeant du Porche vers le Sanctuaire, un nouveau destin commun en forme d’invitation en s’appuyant, avec confiance, sur les seules bases rituelles et doctrinales du Régime Écossais Rectifié, ceci pour le plus grand bonheur des âmes de désir en quête de la Vérité et celui de toute la famille humaine au bien de laquelle sont, par définition, consacrés tous ses travaux. »

(Proclamation refondatrice de l’Ordre rectifié, D.N.R.F.-G.D.D.G., 15 septembre 2012.)

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  1. La préservation et la transmission du dépôt du Régime Rectifié, s’effectue selon des critères qui échappent à toute forme de prétention ou d’hégémonie qui leur serait étrangers.

« Soulignons à ce titre, pour être précis, que le « Directoire National Rectifié de France-Grand Directoire des Gaules » (D.N.R.F.-G.D.D.G.), loin d’être le fruit d’une auto-proclamation arbitraire et d’une décision non fondée sur des critères conjuguant continuité historique et validité initiatique, a été constitué en s'appuyant sur les qualifications et la légitimité de la transmission de l'ancien Grand Maître du Grand Prieuré des Gaules, Marc B., (2005-2009), i.O. Eq. Ab Insula Alba, et de celui qui en fut le Porte-parole officiel, Jean-Marc V., (2005-2012), i.O. Eq. A Mysterio Crucis, soutenus par l’ancien Grand Conservateur du Rite Écossais Rectifié du Grand Prieuré Indépendant de France (G.O.D.F.), Patrick D., i.O. Eq. A Justitia Salutare, en souhaitant revenir et conserver en fidélité les fondements initiatiques du Régime selon la conception willermozienne, ceci dans le respect de ce que qu’arrêta Jean-Baptiste Willermoz lors des Convents des Gaules (1778) et de Wilhelmsbad (1782), et en se rattachant à la conception organisationnelle, spirituelle et doctrinale de l’Ordre, cette dernière participant en son essence du « christianisme transcendant. (…)

Il importe de souligner ici, que le « réveil » du « Grand Directoire des Gaules » fut effectué, du point de vue des critères rectifiés, en se fondant sur de la transmission intuitu persona de Grand Maître à Grand Maître depuis Camille Savoire, transmission qui est intervenue, entre l’ancien Grand Maître du G.P.D.G., Marcus i.O. Eq. Ab Insula Alba (démissionnaire du G.P.D.G., le 26 septembre 2009 en ayant refusé d’installer le nouveau qui Grand Maître élu qui devait lui succéder, et qui pouvait donc ainsi transmettre, en toute légitimité, sa charge en raison de ce refus), et Johannes-Marcus i.O. Eq. A Crucis Mysterio, lors de la cérémonie de transmission qui se déroula le 15 décembre 2012, ayant seule valeur de validité - principe évident comme il est connu sur le plan initiatique -, puisque la substance de la transmission au sein du Régime Rectifié ne relève pas d’une « propriété de structure », mais est établie sur la base d’une détention personnelle des titres et qualifications qui participent d’une nature non institutionnelle. (…)

Que ces « fondements historiques » aient été quelque peu oubliés, et le plus souvent relégués au second rang des objectifs et buts de l’Ordre depuis 1935, finalement l’abandon des termes originaux de la « Charte-Patente » délivrée par le Grand Prieuré Indépendant d’Helvétie en explique peut-être une des raisons, sachant la valeur symbolique possédée par les « noms » authentiques, notamment dans les domaines initiatiques qui sur ce point, comme en beaucoup d’autres d’ailleurs, obéissent à des lois qui relèvent de la légitimé successorale, désignative et nominale, lois très voisines des critères propres aux institutions de type sacerdotal, la franc-maçonnerie fonctionnant également à cet égard, sur le principe de l’entière conformité et du maintien rigoureusement fidèle des « chaînes » de la « transmission. ».

Cela ne saurait faire oublier que la substance du « réveil » du Régime Rectifié subsista néanmoins concrètement au sein de cette structure fautivement désignée en tant que « Grand Prieure des Gaules », jusqu’à ce qu’une rupture survienne da façon inattendue en septembre 2009, lorsque, pour la première fois de son histoire, un Grand Maître en exercice refusa d’installer celui qui était appelé à lui succéder, créant ainsi une situation tout-à-fait nouvelle en ouvrant un temps où le retour à l’origine même de ce qui avait été l’intention première de Camille Savoire en 1935, désireux de ramener le Régime Rectifié en sa terre de naissance, puisse être engagée en se plaçant sous les auspices réels de l’instance effective – c’est-à-dire le « Grand Directoire des Gaules » –, sous laquelle ce « retour » historique fut engagé et effectué. »

(Le Phénix Renaissant, n°10)

 

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« L’Ordre, du point de vue du Régime écossais rectifié, entendu dans son principe le plus authentique, ni ne se réfère, ni ne participe d’une structure obédientielle, administrative ou structurelle de nature temporelle, mais relève, d’abord et avant tout, d’une dimension purement spirituelle. »

(« Principes de l’Ordre en 10 points », point III, D.N.R.F.-G.D.D.G., 15 décembre 2012, Lyon)

 

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Appendices du Phénix Renaissant, n°10

APPENDICE I :

L’idée erronée de « possession séculaire » sur le Rite Écossais

Rectifié par le Grand Orient de France (G.O.D.F.)

APPENDICE II :

Examen des sources de l’erreur consistant à soutenir

que règne une soi-disant « complète harmonie »

entre le christianisme de l’Ordre et celui de l’Église,

et ses conséquences dans l’histoire contemporaine

du Régime Rectifié

« La franc-maçonnerie rectifiée à la lumière de la Vérité »

 

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